Des jumelles sauvées de l'avortement

TRADUCTION n° 12

ABOVE RUBIES n° 88 (octobre 2013)

TWINS SAVED FROM ABORTION, Kristina Smith

Des jumelles sauvées de l'avortement, Kristina Smith

J'ai grandi sans Dieu, heureuse de ne pas me refuser tout ce que mon cœur désirait. En septembre 2001, j'ai débuté ma première année de lycée, et à l'âge de 16 ans, je suis tombée enceinte. J'étais terrifiée. Cela ne pouvait pas m'arriver à moi ! Comment en parler à ma mère ? Sa devise était : « Si tu tombes enceinte chez moi, tu fiches le camp ! ». (j'aime ma mère, et notre relation a été restaurée depuis).

L'avortement ne m'a jamais traversé l'esprit, même si je savais que cela signifiait que je devrais quitter la maison. J'étais enceinte d'environ
6 semaines, et je subissais une pression extrême de ma famille pour avorter. On me dit alors que ma vie serait fichue, que je n'arriverais à
rien, et que toute chance de succès disparaîtrait. Pourtant, je tins ferme sur ma position. Je n'avorterais pas.

Je me suis alors présentée à mon premier examen médical, et j'ai eu le choc de ma vie. Il y avait 2 battements de cœur ! J'avais des vrais jumeaux ! J'éprouvais à la fois de la confusion, de l'excitation, de la crainte et de l'allégresse.

En quittant l'hôpital, j’ai informé mes parents que j'allais avoir des jumeaux. Leur déception était évidente. Cependant, j'éprouvais une paix et je savais que je faisais le bon choix. Je suis rentrée à la maison ce soir-là en imaginant la tragédie que j'aurais vécue si j'avais cédé à la pression et si j'avais avorté. J'aurais tué non pas une, mais deux précieuses vies. J'étais tellement reconnaissante de ne pas vivre avec cela sur ma conscience.

Ma mère a tenu parole , et parce que je n'avais pas avorté, j’ai dû partir de la maison. J'étais sans domicile, et personne dans ma famille ne savait où je vivais durant mon 6° mois de grossesse. Quand l'hiver est arrivé, je suis allée vivre avec une tante, et je suis très reconnaissante qu'elle m'ait accueillie. Malgré le stress de la grossesse, malgré le fait d'être sans domicile, et avec la poursuite de mes études au lycée, je persévérais.

A 35 semaines de grossesse, le travail a commencé. Le 22 mai 2002, j’ai donné naissance à 2 petites filles en bonne santé. C'est un jour que je n'oublierai pas de sitôt. En fait, ma mère est venue à mon accouchement. Elle a assisté à la délivrance. Elle et mon père font partie de la vie de mes enfants aujourd'hui !

J’ai continué mes études et j’ai obtenu mon bac avec une année d' avance ! Pour couronner le tout, j'ai épousé mon amour de lycée, j’ai continué mes études à l'université, où j’ai obtenu un diplôme en 2007. C’est possible. Actuellement, je prends plaisir à faire l’école à la
maison, à m’occuper de ma maison, et à vivre pour rendre gloire à Dieu !

Mes jumelles ont maintenant 10 ans et ont récemment écrit à mon mari et moi une lettre en nous remerciant de ne pas les avoir avortées ! Ce sont deux petites filles qui ont compris la valeur du cadeau de la vie, et ont compris également que les bébés sont des cadeaux et des récompenses.

Mon mari et moi avons finalement rencontré le Seigneur en 2011. Dieu avait un plan pour moi tout au long de mon parcours, même quand je ne le connaissais pas. Il m'a protégée et m'a réconfortée dans mes heures les plus sombres. Il était la paix et l'assurance que j’ai ressenties quand je pris la décision de ne pas avorter. Nous Lui avons remis tous les détails de notre vie.

J'ai été immensément bénie au travers de mes jumelles et de mes enfants ultérieurs. Je n'ai rien sacrifié dans ma vie en donnant naissance à
mes filles. Je suis tellement reconnaissante pour la volonté de Dieu et pour Son plan pour les vies de mes enfants.

Nos jumelles ont leur propre témoignage au sujet de l’avortement à l'âge de 10 ans ! Elles sont très reconnaissantes pour leurs vies et elles contribuent à la cause pro-vie. On m'a dit que je devrais me mêler de mes affaires et laisser les femmes choisir le meilleur pour elles-mêmes. Cependant, je crois aux paroles de Jésus qui a dit que nous sommes le « sel » et la « lumière » du monde. Je crois que mon but est d'encourager les femmes à chercher le Seigneur en toutes choses et à ne pas s'appuyer sur leur propre intelligence . (proverbes 3 : 5-6)

J'encourage les mères ayant avorté à chercher la puissance rédemptrice et pardonnante de Dieu. I Jean 1 : 9 dit : « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et pour nous purifier de toute injustice. «

Kristina SMITH, Georgie, Etats-Unis, tiré de la revue « Above Rubies », n° 88, octobre 2013

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